Une cueillette active...
La plupart des fleurs que je travaille sont cueillies à la main pour ensuite être séchées. Je tolère une marge à ce principe pour les fleurs qu’on m’offre (serait ce un appel à mon cher et tendre ?). Mais les fleurs que je cueille proviennent de mon jardin, du jardin des copains, mais aussi et surtout des bords de route, des bords de chemin.
Sur ces voies passantes, ce sont surtout des « mauvaises herbes » que l’on rencontre. Des plantes que l’on veut à tout prix évincer de son jardin, car elles sont depuis longtemps synonymes de nuisible, de « mauvais ». Pourtant, la plupart de ces plantes étaient autrefois des « simples« , des herbes médicinales et comestibles.
.... pour de jolies fleurs...
Il suffit de leur permettre de pousser un peu pour se rendre compte qu’elles peuvent, a minima, nous offrir de très jolies fleurs. Je pense à la Primevère officinale, aussi appelée « Coucou », qui est entièrement comestible et qui était (est?) utilisée pour ses vertus contre les rhumatismes.
On peut citer aussi les orties, le pissenlit, les pâquerettes,…
Sans parler du rôle essentiel que ces herbes folles ont auprès de la biodiversité, des insectes pollinisateurs et de l’équilibre de l’écosystème.
Certaines herbes libres ont aussi été sélectionnées et modifiées pour en faire des plantes d’ornement.
En Seine et Marne, il peut nous arriver de rencontrer du myosotis sauvage par exemple. Dans les Vosges, j’ai pu voir des pensées sauvages, bien plus petites que les fleurs qui ornent les bacs à fleurs….
... et de jolis bijoux !
Découvrez les boucles d’oreilles avec la Dentelle de la Reine Anne
Si vous avez déjà eu l’occasion de me rencontrer avec mes petits bijoux « en vrai », vous avez peut-être déjà entendu parler de la Dentelle de la Reine Anne, autrement appelé Carotte sauvage. J’adore cette fleur élégante et minutieuse et je ne me lasse pas de l’immortaliser dans de nombreux bijoux.